Jour 2 РDirection Ch̩ticamp au Cap-Breton

Après avoir été marcher en bordure du bassin Minas dans le parc provincial de Five Islands, j’ai repris la route à 8 h 07 en direction du Cap-Breton et pour être plus précis pour le terrain de camping de Chéticamp. Ne sachant pas trop à quelles heures j’allais y arriver, j’avais réservé 2 nuits à ce dernier avant d’entreprendre ce voyage pour être certain d’avoir de la place… et cela n’aurait vraiment pas été nécessaire. Mais bon, revenons au début de cette route qui mène au Cap-Breton. Dès mon départ, du parc provincial de Five Islands, je suis tombé sur une route en construction et j’ai dû y faire un autre 5 km de route sur gravier. Le mal étant fait la veille, ce n’est pas ces 5 km additionnels qui allaient rendre la voiture plus sale qu’elle l’était.

J’arrive ensuite assez rapidement sur la transcanadienne (autoroute 104) dans les environs de Great Village. Que dire de cette autoroute? C’est une belle autoroute où la vitesse permise est de 110 km/h et que, tout comme pour l’autoroute 1 au Nouveau-Brunswick, les haltes routières sont inexistantes. Le passage par Five Islands m’aura évité la section payante de l’autoroute comprise entre Oxford et Great Village (4 $ pour une auto). Pour l’autoroute, elle se fait assez bien, mais pour les véhicules en manque de puissance, sachez qu’il y a de bonnes côtes à monter avant d’arriver au Cap-Breton dans les environs de Barneys River Station, et ce, sur plusieurs kilomètres.

L’autoroute 104 se conclut au Canso Causeway. C’est le pont qui sépare le Cap-Breton du reste du continent. Car, pour ceux qui l’ignoraient le Cap-Breton est une île. L’île est séparée par le détroit de Canso et selon les endroits moins d’un kilomètre sépare le Cap-Breton du continent. Bien qu’il est un kilomètre à franchir pour se rendre au Cap-Breton, ce n’est pas un pont d’un kilomètre qui nous permet de traverser le détroit de Canso. Je dirais que le 3/4 du passage se fait sur le « sol ». C’est-à-dire qu’ils ont charrié beaucoup de roches pour relier le Cap-Breton au reste de la Nouvelle-Écosse et qu’ils y ont fait la route. Et la dernière partie à franchir, celle tout juste avant d’arriver au Cap-Breton est faite avec l’aide d’un pont de fer traditionnel qui peut se déplacer sur le côté pour laisser le passage aux bateaux. Et c’est en quelque sorte ce pont qui nous accueille sur l’île avec le fameux « Welcome to Cape Breton ». L’autoroute 104 devient la 105 une fois au Cap-Breton et il faut oublier les doubles voies sur cette dernière.

Un rond-point nous « dirige » une fois sur l’île. La route 19, au nord, nous fait longer le golf du St-Laurent. La route 105, tout droit, est le chemin le plus rapide pour atteindre Syndey et finalement la route 4, au sud, est la route qui nous fera longer le côté sud du lac Bras-d’Or. Pour mon arrivée sur l’île, j’ai choisi la route panoramique Ceilidh (route 19). La route 19 dans la première moitié de l’île, la seconde étant pour moi la Cabot Trail, longe partiellement le golf du St-Laurent. Dès le départ, elle longe le golf, la vue y est intéressante, mais malheureusement il n’y a pas de halte routière. Ensuite, la vue est pour ainsi dire assez ordinaire sauf dans les secteurs de Port Hood et d’Inverness. Entre le début de cette route et Chéticamp, il doit y avoir que 2 ou 3 haltes routières, ce qui est décevant pour une route touristique. Mais, c’est également vrai que celle-ci s’adresse avant tout au amateur de culture et de musique Ceilidh, ce qui n’est pas mon cas.

Lorsque je suis arrivé à Chéticamp, la première chose qui m’a frappé c’est la présence du français. Certes, c’est un village acadien, mais c’est tout de même bizarre de voir des noms français, des affiches publicitaires en français à des centaines de kilomètres du Québec. Ensuite, j’ai fait mon entrée dans le parc. Les coûts pour entrer dans le parc national des Hautes Terres du Cap-Breton sont de 7,80$ par adulte par nuit. Ayant prévu y dormir 2 nuits à Chéticamp et 2 nuits à Ingonish, j’ai payé pour 4 nuits et ensuite je me suis dirigé immédiatement vers le camping.

Mon arrivée au camping de Chéticamp dans le parc des Hautes Terres du Cap-Breton s’est très bien faite (arrivé à 12 h 30 ). Comme on se trouve dans un parc national, les employés sont bilingues, ce qui veut dire aucun problème de langue pour moi. La préposée à l’accueil était fort sympathique et tout comme pour le parc provincial de Five Islands, on m’a laissé le choix de choisir mon emplacement. J’avais choix entre un secteur très boisé, un secteur à découvert et celui que j’ai choisi où c’était boisé, mais dégagé au sol. Ayant, eu droit à une grosse rosé la veille, je voulais être ainsi à l’abri sous les arbres et en ayant un secteur déboisé au sol, je serais moins seul dans mon coin. Moi seul, mais dans ma rue, j’aurais été seul, les 2 nuits que j’y aurais séjourné. Par contre, j’ai eu différents voisins sur la rue à l’arrière de mon site. En passant, j’ai été très déçu de voir que le camping était pratiquement désert. Un ci beau et ci grand camping et le voir ci vide, c’est décevant. Les gens ne savent pas ce qu’ils manquent! Le camping devait être au tiers de sa capacité d’accueil, si ce n’est pas le quart. Dommage!

Après avoir diné et monté ma tente, je suis retourné à Chéticamp faire le plein d’essence. L’essence étant relativement rare entre mon arrivée aux Cap-Breton et Chéticamp et comme il n’y a pas d’essence dans le parc je n’avais d’autre choix que d’y faire le plein. Le dernier poste à essence avant le parc en est un de Petro-Canada. L’essence à 1,526 $ du litre, cela monte rapidement, même très vite, résultat: 73 $ d’essence. Dans le parc il n’y a aucun poste à essence et le plus près après celui de Chéticamp est celui à Neils Harbour, sinon cela va à Ingonish. Une fois le réservoir plein, je me suis dirigé vers le sentier Skyline où j’y ai vu…

Cette journée là avec mes visites dans le parc, j’aurais fait 461 km de routes.

Images du camping

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