L’autoroute est en voie double sur pratiquement toute sa longueur au Manitoba. Mais, ce n’est pas toujours le cas en Saskachewan. Par contre, de nombreuses sections d’autoroute sont en construction pour en faire une véritable autoroute. Lorsque la voie est double la limite de vitesse y est de 110 km/h, tandis qu’en voie simple la limite de vitesse descend à 100 km/h. La route passe également par quelques villages. La vue est typique des Prairies. Tout est vallonné et pour voir les « véritables prairies« , il faut quitter la transcanadienne. C’est là qu’on voit que des champs, il en a à perte de vue en Saskachewan. C’est véritablement joli et parfois presque surréaliste. Avec le vent, les champs semble se transformer en mer, vu l’effet de « vagues ». Bizarre comme effet, mais joli.

Mais, quitter la transcanadienne, c’est quitter la route principale. C’est se retrouver isolé. Car, les villages sont très éloigné les un des autres et par le fait même les postes à essences sont pratiquement absent. Et compter pas trouver de l’essence super (91 octane) dans ces petits villages. Parfois, pour réduire la distance entre les routes perpendiculaires, il sera préférable d’emprunter ces chemins de graviers, sans jamais quitter les yeux sur l’aiguille du réservoir d’essence.

C’est beau certes, mais j’ai été déçu de mon détour à St-Victor, car il a absolument rien à voir. Le paysage est différent, mais pour le temps perdu, cela ne compensait pas le trajet effectué. Par contre, la région des Badlands (mauvaises terres) qui commence dans les environs de Willow Bunch semblent fort intéressante. Mais, mon temps limité et surtout la crainte de manqué d’essence m’a poussé à quitté le plus rapidement possible cette région pour retrouvé la transcanadienne. Les prairies c’est beau… mais cela fini par être long. … lire la suite.




La route de Thunder Bay à Kenora est très longue et ennuyante. Comme le reste du parcourt en Ontario la limite de vitesse de 90 km/h, ce qui n’aide pas. Le secteur est très boisé. Par contre tout ceci change rapidement une fois rendu au Manitoba. La route devient alors une autoroute, où la limite de vitesse y est de 110 km/h. Le terrain est très plat et il a peu d’arbre. C’est les prairies! Comme, le vent vient souvent de l’ouest, la consommation d’essence s’en resent un peu, malgré la route sans relief. L’autoroute au Manitoba n’a rien à voir avec ce que l’on a au Québec. Oubliez la bretelle de sortie ou les viaducs sur celle-ci. Ils n’existent pas sauf près de Winnipeg. Il a même des kiostes de fruits sur le bord de l’autoroute!

Trajet du jour 3

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La route qui relie Sault Ste-Marie à Thunder Bay longe le lac Supérieur. Celle-ci est donc assez montagneux et très sillonneuse par endroit. La route finie par être très très longue. Mais, cela demeure joli par endroit lorsqu’on y voit le lac. Malheureusement, la plupart des haltes ne permettent pas d’avoir une vue sur le lac. Les airs de dégagements sont heureusement très nombreux, heureusement car la route est à voie simple, mais les véhicules lourds peuvent se tasse lors des montées. Limite de vitesse maximale permise lors de se trajet, 90 km/h.

Trajet du jour 2

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La journée se résume à de l’autoroute de Victoriaville jusqu’à Ottawa (100 km/h). Ensuite grande route jusqu’à Sault Ste-Marie (90 km/h) avec passage par quelques villes et villages. Rien de vraiment intéressant sur cette route, mais elle se fait assez bien. La route est relativement planche.

Trajet du jour 1

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…et son histoire du rêve à la réalité!

L’ouest canadien… ah quelle belle partie du monde qui m’aura fait tant rêver. Depuis, la première fois que j’en aurais entendu parler, que j’en aurais vu des photos dans mes premiers cours de géographie à l’école. Comment ne peut être frappé par ces décors majestueux, ces plaines à perte de vues, ses montagnes au sommet enneigé, sa vu sur l’océan Pacifique… cela aura été le coup de foudre dès le départ.

Mais, j’en aurais mi du temps avant de réaliser mon rêve d’atteindre Vancouver. Depuis, l’adolescence que je dis à tout le monde qu’à 25 ans, j’irai voir Vancouver. Il aura fallu plus d’une dizaine d’années pour pouvoir respirer l’air de Vancouver. Et au final, il m’aura fallu un an de plus pour le réaliser ce bon vieux rêve.

Un an de plus pour le réaliser, mais on peut dire que cela aura été un an pour le préparer ce voyage de plus de 10 000 km. La préparation en tant que telle aura commencé en juillet 2005, lorsque sur un coup de tête, j’ai été m’acheter une tente pour aller voir le pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick et l’ÃŽle-du-Prince-Édouard. Un périple qui m’aura permis de voir la distance que je peux faire en voiture. Puisqu’avant d’effectuer ce voyage le plus loin que j’avais été avec ma voiture c’est à Montréal et ce n’est même pas 200 km. Là durant ce séjour, j’aurais fait 2600 km en 4 jours, donc une journée de 1300 km. Donc, je savais que je pourrais faire le trajet jusqu’à Vancouver, sans que cela soit trop pénible.

Par le fait même ce voyage de 2005, m’aura permis de voir si j’allais aimer ça dormir dans une tente. Même si j’ai fait du camping avec mes parents depuis mon plus jeune âge, je n’avais jamais dormi avant dans une tente. Étant habitué dès mon jeune âge avec une tente-roulotte et dès 1990, mes parents ont eu une roulotte. Donc, dès là c’était du camping de luxe, avec matelas confortables, chauffages et télévision! Une simple tente allait-elle me convenir? J’aurais au moins découvert que ces petits matelas de mousse sont loin d’être confortables. Mais, à part ça, j’ai aimé ce beau petit voyage… mais là ce sera pour une autre « histoire ». Ce matelas de mousse aura été remplacé par un bon matelas pneumatique pour ce voyage, merci à ma soeur pour le cadeau en passant!

Sachant que la route ne posait pas de problème, de même que pour le camping, il me restait à voir si j’allais avoir le temps nécessaire pour le faire. Et c’est en mars 2006, que j’ai su que j’aurais finalement droit à mes trois semaines de vacances consécutives. Dès, la recherche de documentations à commencer sur le net. J’ai alors fait venir les guides touristiques en français et en anglais des 5 provinces que j’allais rencontrer dans mon voyage. L’Alberta aura été la plus rapide et par chance! Probablement la plus belle avec la Colombie-Britannique qui a également été rapide. L’Ontario par contre, c’est fait attendre tout comme la Saskatchewan, mais bon j’ai fini par recevoir ce que je voulais.

Une fois la documentation trouvée, il me restait à m’y préparer. En 2005, le voyage avait … lire la suite.