La Cabot Trail

Le jour 3 (14 juillet 2008) de mon voyage en Nouvelle-Écosse,  c’est commencé à 8 heures lorsque je m’y suis levé après une bonne nuit de sommeil. Après avoir déjeuné et m’être préparé pour cette nouvelle journée, je suis parti vers 9 heures pour me rendre aux chutes Beulach Ban. Celles-ci se trouvant environ à mi-chemin dans le parc des Hautes-Terres-du-Cap-Breton allaient séparent ma visite du parc en 2. En y allant, j’ai vu 2 orignaux traverser le chemin comme rien n’était, et ce, à 9 h 45 dans la section indiquée comme risquée sur la Cabot Trail. On monte également 2 bonnes côtes (mont French et le mont MacKenzie) pour s’y rendre, mais celles-ci sont encore pires pour revenir. Les monter se fait à 50 km/h tout comme pour les descentes, où il faut rétrograder de vitesse pour ne pas polluer inutilement et user les freins.

Baie Pleasant

La section de la Cabot Trail entre Chéticamp et Baie Pleasant est fort intéressante à conduire et offre de magnifiques points d’observation. Pour avoir fait, le reste de la route jusqu’à Ingonish, toute la beauté de la Cabot Trail,se trouve sur la côte du golf du St-Laurent, le reste étant relativement plat. … lire la suite.

 



Pour commencer ma visite dans le parc national des Hautes Terres du Cap-Breton, j’ai commencé par le sentier nommé Skyline. C’est assurément le plus fréquenté et l’un si ce n’est pas le plus beau du parc, et ce, avec raison. Le plus fréquenté, mais on est loin de la fréquentation des sentiers du lac Louise en Alberta. Le plus populaire du parc, mais on peut y marché relativement seul et ce malgré le beau temps que j’ai eu droit.

La Cabot Trail

Pour commencer, le sentier Skyline est un sentier aller-retour de 8,7 km d’une durée approximative de 2 à 3 heures. Pour ma part, je l’ai fait en 2 heures. Le sentier est très bien aménagé et le trajet est facile d’accès. Le sentier donne accès à un promontoire aux falaises abruptes donnant une belle vue sur la « Cabot Trail » et sur le golf du St-Laurent. La fin de ce sentier se trouve sur un trottoir de bois et il est interdit de s’aventurer en dehors de celui-ci dû à une végétation fragile … lire la suite.

 

La 13e journée de ce voyage, et la première journée de visite à Jasper, a commencé au mont Edith Cavell. Comme les foules y sont présentes, j’ai suivi les conseils du guide des montagnes et je suis arrivé tôt. (Arriver avant 10 h ou après 15h de préférence.) C’était assez désert et c’était très bien ici. Le mont Edith Cavell culmine à 3368 mètres et son nom souligne la mémoire de l’infirmière en chef anglaise de l’hôpital de la Croix-Rouge à Bruxelles.

Une fois arrivée, il suffit d’emprunter un petit sentier pas tellement long (10-15 minutes) pour pouvoir atteindre le pied de la montagne. Tout au long du sentier, des écriteaux nous en apprennent un peu sur l’histoire de cette montagne. On apprend par exemple qu’un peu plus bas, d’où l’on est et où on voit une jeune forêt de conifères, il a 50 ans, le glacier s’étendait jusque-là. Le glacier a pour ainsi dire disparu à la base de la montagne. Le sentier où l’on passe, on y voit que la vie y retrouve doucement sa place et que de jeunes conifères y poussent. C’est même incroyable que ces arbres poussent dans ce tas de roches.

Au pied de la montagne, on y voit un « petit lac » avec des fragments de glacier. On y voit également le glacier Angel. Son nom lui vient du fait que sa forme rappelle les ailes d’un ange. Mais, le plus beau c’est lorsqu’on regarde plus dans la vallée, dans la direction qu’on a stationné notre voiture. Les couleurs y sont magnifiques. C’est un de mes coups de coeur de ce voyage et une très bonne surprise.

Mon 2e arrêt de la journée a été les chutes Athabasca (et non Arthabaska comme on connaît à Victoriaville). Les chutes ont une hauteur de 23 mètres et ils ont le plus grand débit d’eau des 4 parcs Nationaux des Rocheuses. À part voir l’eau s’engouffrer dans la pierre et d’attendre le bruit de celle-ci, j’ai trouvé cela ordinaire. C’est que la vue n’y est pas à son meilleur, on se trouve très près de celle-ci et pratiquement au-dessus. C’est loin d’être l’idéal pour y prendre des photos. Mais, comme les chutes sont accessibles pratiquement depuis le stationnement, un petit arrêt d’une dizaine de minutes n’est pas mauvais et cela fait différent des lacs et des montagnes du parc.

La visite du jour aura certainement été le champ de glace Columbia. … lire la suite.

Le mont Edith Cavell est situé à 29 km de Jasper (sud). La montagne a une altitude de 3 363 mètres. La montagne porte se nom depuis 1916 en mémoire de l’infirmière en chef anglaise de l’hôpital de la Croix-Rouge qui a été exécutée durant la première guerre mondiale pour avoir aidé des prisonniers alliés à s’échapper de Bruxelles qui était alors sous occupation.

Ce n’est pas tant la montagne qui rend cet endroit magnifique, mais le décor subalpine qui l’entoure. Dès notre arrivé au pied de cette montagne, des indications nous font part de l’histoire de ce coin de pays, tout au long du sentier qui nous amène au pied de la montagne. Se sentier sur gravier est facile d’accès et il est relativement court. On y voit la renaissance d’une forêt, la présence de fleurs alpines qui poussent à travers les roches. Une renaissance, car il a à peine 50 ans, le pied de la montagne était sous la glace. Et la belle et jeune forêt que l’on voit au loin, commençait tout juste à revoir la lumière du soleil. En plus de cela, il a le glacier Angel, qui doit son nom bien sûr à la forme de se dernier. Celle qui rappelle la forme des ailes d’un ange…

Le mont Edith Cavell aura été mon coup de coeur dans le parc National de Jasper.

Photos prisent le 27 juillet 2006:

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Bien que l’île de Vancouver peut sembler petite, elle fait tout de même 460 km de longueur et sa largeur varie de 50 à 80 km. Et elle a quelques sommets de plus de 2000 m et qui sont enneigées. Comme la route y est relativement étroite par endroit, que la vitesse n’y est pas très élevé par moment, les déplacements y sont relativement assez long d’un endroit à un autre. Le temps passe plus vite que les kilomètres parcourus.

Mon objectif de cette journée était d’aller dormir à Tofino, de dormir sur le bord de l’océan Pacifique. Dans l’ensemble la route pour se rendre à Tofino, c’est bien fait à part quelques ennuis pour faire le plein d’essence. En parlant d’essence, il n’y a aucun poste d’essence entre Port Alberni et Tofino (le plus près serait à Ucluelet). C’est environ 85 km. Sinon, pour le reste du trajet fait sur l’île, il n’y a aucun problème de ce côté.

Rendu à Tofino, j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que tous les terrains de camping étaient tous plein. Même les campings qui n’ont pas de douche dans le parc National du Pacific Rim étaient tous pleins. C’est 7-8 terrains de camping! Ce fût une grande déception pour moi, car c’est quelque chose que j’avais prévu de faire dès le début de ce voyage. J’aurais aimé y rester quelques nuits et profiter de la plage de l’île.

Je venais de faire près 6800 km … lire la suite.

Le camping Mont-Tunnel Village I est situé dans le parc national de Banff en Alberta. Le site offre 618 emplacements sans électricité. Pour des sites avec électricité, il faut aller au camping Mont-Tunnel Village II ou Village III. En 2006, il m’en a coûté 24$ par nuit. Les rues sont asphaltées. L’endroit est semi-boisé. Les sites sont bien dégagés, mais on ne voit pas réellement nos voisins dans arrière vu la forêt assez présente. Les douches y sont gratuites et elles fonctionnent à l’aide d’un bouton poussoir.

Photos prisent le 21 juillet 2006

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C’est finalement, le 28 juillet 2005 que je suis parti la première fois en voyage en solo. La valise pleine de bagages et tout le nécessaire pour manger et dormir pour cette aventure. Prenant tout mon courage, je suis parti avec comme objectif de dormir à Dégelis au Québec. Pour une première « longue route », j’en aurais probablement assez de ses 400 kilomètres…

Après seulement une demi-heure de route, je me suis dit: « Wow, je le fais vraiment. Je pars vraiment seul! ». Pis, j’ai reviré de bord… Bien sûr que non, j’ai continué. Mais, je me surprenais moi-même d’être parti loin de « mon monde » pour un endroit que j’avais jamais visité et qui plus est dans une langue que je ne méprise pas, l’anglais. Être parti une première fois au Québec, j’aurais pu au moins avoir une référence et me débrouillé vu que la langue ne saurait pas un problème, mais là c’est loin d’être certain. Le Nouveau-Brunswick a beau être la seule province canadienne officiellement bilingue cela ne signifie pas que partout il a des gens bilingue. J’ai tout de même continuer ce défi personnel, en me disant que cela serait des souvenirs inoubliables et que j’allais voir des choses incroyables.

La route parcourue au Québec … lire la suite.