C’est finalement, le 28 juillet 2005 que je suis parti la première fois en voyage en solo. La valise pleine de bagages et tout le nécessaire pour manger et dormir pour cette aventure. Prenant tout mon courage, je suis parti avec comme objectif de dormir à Dégelis au Québec. Pour une première « longue route », j’en aurais probablement assez de ses 400 kilomètres…

Après seulement une demi-heure de route, je me suis dit: « Wow, je le fais vraiment. Je pars vraiment seul! ». Pis, j’ai reviré de bord… Bien sûr que non, j’ai continué. Mais, je me surprenais moi-même d’être parti loin de « mon monde » pour un endroit que j’avais jamais visité et qui plus est dans une langue que je ne méprise pas, l’anglais. Être parti une première fois au Québec, j’aurais pu au moins avoir une référence et me débrouillé vu que la langue ne saurait pas un problème, mais là c’est loin d’être certain. Le Nouveau-Brunswick a beau être la seule province canadienne officiellement bilingue cela ne signifie pas que partout il a des gens bilingue. J’ai tout de même continuer ce défi personnel, en me disant que cela serait des souvenirs inoubliables et que j’allais voir des choses incroyables.

La route parcourue au Québec, c’est fait très bien. À 12 ans, j’avais fait le tour de la Gaspésie avec mes parents, donc je m’en rappelais un peu. Et la grande majorité se trouve sur une « belle autoroute » (je ne parle pas de la qualité de la route… ). La section entre Victoriaville et Rivière-du-Loup c’est fait assez rapidement. J’ai fait un arrêt dans une belle halte routière dans les environs de Rivière-du-Loup pour diner, le diner ayant été préparé avant de partir. Dès lors, il m’était évident que j’arriverais beaucoup plus tôt que prévu à Dégelis et aussi bien continuer et traverser au Nouveau-Brunswick. En continuant plus longtemps, j’aurais moins de route à faire pour rejoindre Hopewell Cape, où je voulais aller voir la baie de Fundy. Mais, il ne fallait pas que j’oublie qu’en changeant de province, je perdais également une heure à cause du décalage horaire.

Je ne sais pas si c’est moi qui l’a raté, mais lorsque la route 185 devient l’autoroute 2 au Nouveau-Brunswick, il serait logique qu’il y ait un panneau indiquant le changement d’heure. Il en a peut-être un, mais je ne l’ai jamais vu. Mais, bon je le savais, donc pas de problème (contrairement à un couple que j’ai rencontré qui eux ne l’ont su que rendu à Moncton, 500 km plus loin). L’autoroute 2 bien qu’elle n’était pas entièrement terminé, restant encore des sections où les voitures se rencontrent, c’est une belle autoroute qui fait rapidement oublier notre misérable autoroute 20. Le confort n’est pas le même et la vitesse maximale permise y est de 110 km/h. Le Nouveau-Brunswick se trouvant en pleine Appalaches, il n’est donc pas surprenant de voir cette autoroute vallonnée. Mais, n’ayez crainte, il n’y a pas de côté trop abrupte à monter. Une chose qui m’a frappée, c’est la signalisation. Tout y est écrit dans les 2 langues, cela fait changement du Québec où le français règne ou des mes voyages aux États-Unis, où l’unique langue est l’anglais (avec parfois un peu de français où les francophones ont l’habitude de passé).

À part ça quoi dire de la 2? Il a pas grand chose à dire, c’est du bois et du bois. Il n’y a rien à voir que la forêt qui accueille cette route. Après une centaine de kilomètre parcourue au Nouveau-Brunswick, il commence à être temps de me trouver un camping avant qu’il soit trop tard. N’ayant pas prévu d’arrêt dans ce coin du pays, je n’avais donc pas d’arrêt de planifier et je devais donc me tourner vers la signalisation. La signalisation de camping étant rare, je commençais de plus en plus à avoir hâte d’arrêter. J’ai fini par voir l’écriteau pour un, mais une fois en dehors l’autoroute la signalisation était nul. Après un peu de recherche, j’ai fini par arrivé à un camping nommé Yogi Bear’s Jellystone Park à Woodstock. Drôle de coïncidence, plus jeune j’avais déjà campé sur un camping nommé Yogi Ours, mais au Québec. Et puis Woodstock ai-je besoin dans dire plus…

J’avais parcouru près de 600 km pour arriver là, il me reste à me prendre un terrain pour la nuit. Le premier gars à l’entrée ne parlait qu’en anglais, mais cela alla. À l’office par contre, j’ai eu un peu plus de chance. Il avait une personne qui parlait français. C’était pas parfait, mais au moins on se comprenait. Et j’ai pu avoir mon emplacement pour la nuit sans trop de difficulté. Une nuit coûtait assez cher, mais c’était un beau camping. Les emplacements étaient propre et bien aménagé. En plus, le droit pour une nuit donnait droit aux glissades d’eau, que je n’ai pas essayé par contre. Le camping offrait pas mal d’activités extérieures différentes, donc certaines que je n’ai encore jamais revues ailleurs. En passant, le camping offre une belle section pour les adaptes du camping de luxe (roulotte).

L’installation de la tente se fut sans trop de problème. Une chance, car je l’avais montée qu’une seule fois avant de partir. Le reste n’étant qu’une formalité. Pour le soir, à part marché j’avais pas grand chose à faire. N’ayant pas de support à vélo, je n’avais pu apporter ce dernier avec moi. Mais, comme je m’étais amené un peu de bois, j’ai pu me faire un feux de camp.


Le Camping
– Nom: Yogi Bear’s Jellystone Park
– Adresse: 191 route 3

Woodstock (Nouveau-Brunswick)
– Site web: www.nbcanada.com/yogi.html
РPrix (tente): 30,15 $ (sans ̩lectricit̩)(taxe incluse)
– Électricité disponible: Oui

– Taille du terrain camping: Grand
– Douche gratuite? Oui (il me semble)
РPropret̩: Beau camping et douche propre
– Ma cote (pour un bref passage): 9 sur 10
– Autres: Glissades d’eau, plusieurs activés extérieurs, attend un peu le passage des voitures sur l’autoroute

Camping Yogi Bear's Jellystone Park à WoodstockCamping Yogi Bear's Jellystone Park à WoodstockCamping Yogi Bear's Jellystone Park à WoodstockCamping Yogi Bear's Jellystone Park à Woodstock
 

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