Une vue de la côte depuis Green Cove

Lors de ma 5e journée (16 juillet) de ce voyage en Nouvelle-Écosse, je me suis levé vers 7 heures, et oui je suis plus matinal en camping que chez moi, et après avoir déjeuné, je suis parti à 8 h 30 avec un petit détour au dépanneur pour acheter de la glace. Avec une chaleur qui se maintient au-dessus des 30°C  le jour, la glace fond très vite. Après l’arrêt au dépanneur, je me suis dirigé vers Neils Harbour en prenant soin de m’arrêter à toutes les haltes. En passant, vous retrouver à Neils Harbour le seul poste d’essence entre Chéticamp et Ingonish, donc veut mieux prévenir avant de s’aventurer dans le parc.

Un petit chemin de bois à Green Cove

Les haltes en bord de mer offrent rapidement une vue sur la côte. Que ce soit Green Cove ou Cape Ladies, cela veut la peine d’y prendre un petit 5 minutes pour y jeter un oeil. Les trottoirs de bois n’y sont jamais très longs et ils offrent un paysage fort différent de celui sur la côte ouest du parc (Chéticamp). Pour aller à Neils Harbour, il faut quitter la Cabot Trail pour la route New Haven. Le village est très petit et on y voit un beau petit phare … lire la suite.

 



La plage d'Ingonish Sud - direction nord-est

Après être revenu sur mon chemin depuis Meat Cove, fin de la route oblige, j’ai repris la Cabot Trail en direct d’Ingonish Beach. La piste Cabot sur le versant est du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton est relativement plate et longe l’Océan Atlantique partiellement selon les endroits. La vue est fort différente, mais rien de frappant ou de renversant. On est loin de la beauté du versant ouest du parc, des Rocheuses canadiennes, ou de la route Sea to Sky en Colombie-Britannique. On peut la décrire comme une belle route qui longe un court d’eau, qui est dans ce cas-ci l’océan Atlantique. Vu la renommé de cette célèbre route, je dois dire que je m’attendais à mieux et à ce que la zone montagneuse près de l’eau soit beaucoup plus longue. Surtout qu’à en entendre parler elle semblait si extrême finalement, c’est pas si mal. Certes, je n’ai qu’une voiture, mais malgré 2-3 bonnes côtes, ce n’est pas si pire que ça. Mais, cela demeure tout de fois beaucoup plus extrême que la route qui fait le tour de la Gaspésie, mais celle-là est toute fois plus longue… La « Cabot Trail » par contre tout un défi au cycliste.

Pour revenir à ma journée, j’avais quitté Chéticamp vers 8 h 40 et à 10 h 20, j’étais rendu à Meat Cove. … lire la suite.

 

Pour la 4e journée (15 juillet 2008) de mon voyage en Nouvelle-Écosse, j’ai quitté le secteur ouest (Chéticamp) du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton vers le secteur qui donne sur l’océan Atlantique (Ingonish), mais en cours de route j’ai quitté la Cabot Trail pour la route Bay Saint Lawrence et finalement la route Meat Cove.

Meat Cove

Pour revenir au début de ma journée, je dois dire que c’est le début de la Cabot Trail qui est la plus belle et la plus intéressante à conduire, le secteur Est n’ayant pas le même charme. La Cabot Trail est intéressante de Chéticamp jusqu’au sentier Lone Shieling ce qui donne environ 30 km. Et par la suite dans les environs de Big Intervale sur une distance d’environ 15 km, le reste de cette célèbre route est à mon avis très ordinaire. Du moins, il a plus impressionnant ailleurs au pays. … lire la suite.

 

La Cabot Trail

Le jour 3 (14 juillet 2008) de mon voyage en Nouvelle-Écosse,  c’est commencé à 8 heures lorsque je m’y suis levé après une bonne nuit de sommeil. Après avoir déjeuné et m’être préparé pour cette nouvelle journée, je suis parti vers 9 heures pour me rendre aux chutes Beulach Ban. Celles-ci se trouvant environ à mi-chemin dans le parc des Hautes-Terres-du-Cap-Breton allaient séparent ma visite du parc en 2. En y allant, j’ai vu 2 orignaux traverser le chemin comme rien n’était, et ce, à 9 h 45 dans la section indiquée comme risquée sur la Cabot Trail. On monte également 2 bonnes côtes (mont French et le mont MacKenzie) pour s’y rendre, mais celles-ci sont encore pires pour revenir. Les monter se fait à 50 km/h tout comme pour les descentes, où il faut rétrograder de vitesse pour ne pas polluer inutilement et user les freins.

Baie Pleasant

La section de la Cabot Trail entre Chéticamp et Baie Pleasant est fort intéressante à conduire et offre de magnifiques points d’observation. Pour avoir fait, le reste de la route jusqu’à Ingonish, toute la beauté de la Cabot Trail,se trouve sur la côte du golf du St-Laurent, le reste étant relativement plat. … lire la suite.

 
Nouvelle-Écosse
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En fin de journée, après avoir soupé, j’ai décidé de quitter mon emplacement de camping pour aller faire le sentier nommé « Le Buttereau ». Ce dernier est une boucle de 1,9 km qui prend entre 40 et 50 minutes à parcourir. Selon le guide d’information, ce dernier raconte l’histoire des Acadiens, en plus de permettre l’observation des oiseaux et d’avoir une vue sur le golf du St-Laurent. Mais, surtout ce qui m’a attiré là, c’est qu’on y annonce de magnifiques couchers de soleil et comme il était près de 20 heures, cela serait le moment idéal pour y aller.

Le Buttereau

Lorsque je suis arrivé sur les lieux, il n’y avait qu’une femme qui promenait son chien. Des chiens en passant, j’en ai vu plusieurs lors de ce voyage. À défaut d’avoir des enfants, de nos jours les chiens ont remplacé ces petits amours. Bref, je l’ai croisé au début du sentier, mais moi j’arrivais et elle, elle avait fini d’y faire son petit tour. Le sentier commence par une longue et interminable pente à monter. Une fois là-haut, on a le choix de continuer ce sentier ou … lire la suite.

 

Pour commencer ma visite dans le parc national des Hautes Terres du Cap-Breton, j’ai commencé par le sentier nommé Skyline. C’est assurément le plus fréquenté et l’un si ce n’est pas le plus beau du parc, et ce, avec raison. Le plus fréquenté, mais on est loin de la fréquentation des sentiers du lac Louise en Alberta. Le plus populaire du parc, mais on peut y marché relativement seul et ce malgré le beau temps que j’ai eu droit.

La Cabot Trail

Pour commencer, le sentier Skyline est un sentier aller-retour de 8,7 km d’une durée approximative de 2 à 3 heures. Pour ma part, je l’ai fait en 2 heures. Le sentier est très bien aménagé et le trajet est facile d’accès. Le sentier donne accès à un promontoire aux falaises abruptes donnant une belle vue sur la « Cabot Trail » et sur le golf du St-Laurent. La fin de ce sentier se trouve sur un trottoir de bois et il est interdit de s’aventurer en dehors de celui-ci dû à une végétation fragile … lire la suite.

 

Après avoir été marcher en bordure du bassin Minas dans le parc provincial de Five Islands, j’ai repris la route à 8 h 07 en direction du Cap-Breton et pour être plus précis pour le terrain de camping de Chéticamp. Ne sachant pas trop à quelles heures j’allais y arriver, j’avais réservé 2 nuits à ce dernier avant d’entreprendre ce voyage pour être certain d’avoir de la place… et cela n’aurait vraiment pas été nécessaire. Mais bon, revenons au début de cette route qui mène au Cap-Breton. Dès mon départ, du parc provincial de Five Islands, je suis tombé sur une route en construction et j’ai dû y faire un autre 5 km de route sur gravier. Le mal étant fait la veille, ce n’est pas ces 5 km additionnels qui allaient rendre la voiture plus sale qu’elle l’était.

J’arrive ensuite assez rapidement sur la transcanadienne (autoroute 104) dans les environs de Great Village. Que dire de cette autoroute? C’est une belle autoroute où la vitesse permise est de 110 km/h et que, tout comme pour l’autoroute 1 au Nouveau-Brunswick, les haltes routières sont inexistantes. Le passage par Five Islands m’aura évité la section payante de l’autoroute comprise entre Oxford et Great Village (4 $ pour une auto). Pour l’autoroute, elle se fait assez bien, mais pour les véhicules en manque de puissance, sachez qu’il y a de bonnes côtes à monter avant d’arriver au Cap-Breton dans les environs de Barneys River Station, et ce, sur plusieurs kilomètres.

L’autoroute 104 se conclut au Canso Causeway … lire la suite.

En arrivant au camping du parc provincial de Five Islands, la personne à l’accueil m’a remis le guide des parcs provinciaux de Nouvelle-Écosse et elle m’a indiqué les sites dont je pouvais choisir. Après être allé voir les emplacements disponibles, mon choix a été le site 48. Une fois mon choix effectué, je suis retourné à l’accueil pour m’y enregistrer. Tant bien que mal, j’ai fini par réussir à m’inscrire, vu mes difficultés à tout comprendre puisqu’elle ne parlait qu’en anglais. Ce n’était pas la première fois que je devais m’enregistrer en anglais, mais celle-ci a été plutôt difficile. Elle m’a demandé la marque de mon véhicule, mais je ne sais pas si c’est moi qui le prononçais mal, mais elle n’a jamais compris que j’avais une Subaru. Elle a alors choisi de regarder par la fenêtre et elle a reconnu la voiture, du moins c’est ce que je pensais. Oui ce que je pensais, car quelques jours plus tard, j’ai regardé ma facture et elle avait écrit KIA. Aie! Cela fait mal! Une KIA, oui, oui une KIA. Il me semble qu’une Subaru cela ne ressemble pas à une KIA… non? Bref, j’ai eu mon emplacement et j’ai pu y monter ma tente.

Les emplacements étant très grands, ce n’est pas l’espace qui manquait pour monter ma petite tente. Et comme les emplacements de cette section sont en étages, les sites sont relativement plats, ce qui est parfait pour une tente. Comme il était 18 heures passées, c’est l’heure de manger. Commence à préparer mon repas et je vais pour aller me chercher de l’eau au robinet le plus près. Pas d’eau, que de l’air qui sort. Va voir le robinet suivant, même chose. C’est peut-être un problème temporaire, retourne à l’auto de toute façon j’ai de l’eau avec moi. Je prendrais celle-ci pour manger, l’eau reviendra probablement plus tard.

Une fois le souper et la vaisselle faits, il fallait bien que je visite un peu le camping … lire la suite.

Mon voyage vers la Nouvelle-Écosse a commencé réellement le 12 juillet dernier lorsque je me suis levé à 4 h 40 du matin pour faire les derniers préparatifs pour ce voyage de 2-3 mille kilomètres. La veille, j’avais pris soin d’embarquer tout le nécessaire et de prendre soin de ma voiture pour que tout soit parfait pour le départ. Ce samedi matin là, il ne me restait que quelques trucs à embarquer et la glacière. Une fois le déjeuner pris, j’étais prêt à partir vers une nouvelle aventure. Une aventure que j’avais prévu faire l’an dernier, mais à cause des caprices de dame nature, celle-ci avait été remise. La Nouvelle-Écosse allait être la 9e province que j’allais voir, et ce, comme pour les 7 autres visitées précédemment au cours des 3 dernières années, le voyage allait se faire de nouveau en solo.

Pour ce voyage, je disposais d’une semaine, car je désirais aller rejoindre ma famille à Old Orchard Beach, dans l’état du Maine aux États-Unis. Comme pratiquement tous les ans depuis mon plus jeune âge, moi et ma famille avons l’habitude d’y prendre nos vacances et comme cela allait être la première fois pour mon filleul qui allait bientôt avoir 11 mois, il m’était hors de question de rater ça. J’aurais aimé disposé de plus de temps pour ce voyage en Nouvelle-Écosse, mais mes vacances étaient ainsi, une semaine là-bas serait mieux que rien et de plus je ne pouvais pas réellement dire que ce voyage m’attirait énormément avant de partir. Certes, j’étais curieux de faire la Cabot Trail et puis? Une semaine serait probablement amplement suffisante pour tout voir. C’est dans cet esprit que je suis parti à 6 heures moins dix en direction de Moncton. Car mon objectif de cette première journée était d’aller dormir à Moncton. Et la route jusqu’à celle-ci je la connaissais bien, l’ayant fait en 2005. À l’époque par contre, j’avais dormi à Woodstock, soit 250 km plus près de chez moi.

Mon premier arrêt de la journée (8 h 15) est pratiquement devenu une tradition … lire la suite.