Cette journée aura été assez calme, la fatigue se faisant un peu sentir, les visites auront été moins longues. Et la météo pour la première fois du voyage aura été moins belle. Jusqu’ici, j’aurais eu droit à de beaux ciels bleus, mais pour cette dernière journée complète à Jasper, le ciel aura été plus gris avec une averse en fin d’après-midi (et dans la nuit). Mais, j’ai tout de même été voir quelques endroits, mais la motivation était un peu moins là et cela a probablement influencé mon opinion des endroits visités.

Premier arrêt de la journée, le canyon Maligne. C’est une étroite gorge de 50 mètres de profondeur. L’endroit est facile d’accès et il n’est pas nécessairement très long à voir. Après une vingtaine de minutes, on a pas mal fait le tour.

Deuxième arrêt de la journée, le lac Maligne. Le lac a une longueur de 22 km, mais vu sa forme, on ne peut le voir au premier coup d’oeil. Il est possible de faire une croisière sur le lac, mais je me suis contenté de le voir depuis la rive. Et des sentiers, ce n’est pas ça qui manque au lac Maligne. Je ne peux dire le nombre de kilomètres, mais ils doivent se rendre jusqu’à l’autre bout du lac. Par contre, contrairement au sentier que l’on voit au lac Louise, ceux-ci sont moins praticables. Les sentiers sont dans le bois et suivre le relief du sol, des racines d’arbres… c’est vraiment marcher dans le bois. J’ai marché un peu, mais je n’aimais pas trop ça. On n’est pas supposé marché seul et étant seul, je n’avais pas le choix si je voulais voir. Mais, contrairement au lac Louise ou au lac Moraine, il n’y a pas beaucoup de monde et on se trouve à être seul, sans réellement personne devant soit ou derrière. La crainte de voir un ours et l’épuisement se faisant sentir, je dois avoir marché 20-30 minutes avant de revenir sur mes pas. Mais, j’ai tout de même eu la chance de voir un petit chevreuil passer à un mètre de moi sur le sentier que j’avais emprunté. Ce lac en vaut probablement la peine et avoir été deux, j’en aurais probablement profité plus.

De retour vers Jasper, j’ai fait un arrêt au lac Medecine pour y prendre des photos. Le décor s’y prête très bien pour ceci. Le lac avec quelques tables de pique-niques se trouve tout juste au bord de la route. Le lac Medecine alimente l’un des plus importants réseaux fluviaux souterrains de l’Amérique du Nord (Guide des Montagnes).

Une fois près de Jasper, j’ai été voir les lacs Annette et Edith. Ce sont deux petits lacs bordés de plages sablonneuses où il est possible de se baigner. Un petit sentier pavé permet de faire le tour du lac Annette. Il en prend près d’une demi-heure pour en faire son tour. Tout comme les autres lacs de la région, l’eau y est turquoise. Depuis le lac Annette, on y a une bonne vue sur le mont Pyramid. Son nom provient de sa forme et la montagne atteint les 2766 mètres d’altitude.

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La 13e journée de ce voyage, et la première journée de visite à Jasper, a commencé au mont Edith Cavell. Comme les foules y sont présentes, j’ai suivi les conseils du guide des montagnes et je suis arrivé tôt. (Arriver avant 10 h ou après 15h de préférence.) C’était assez désert et c’était très bien ici. Le mont Edith Cavell culmine à 3368 mètres et son nom souligne la mémoire de l’infirmière en chef anglaise de l’hôpital de la Croix-Rouge à Bruxelles.

Une fois arrivée, il suffit d’emprunter un petit sentier pas tellement long (10-15 minutes) pour pouvoir atteindre le pied de la montagne. Tout au long du sentier, des écriteaux nous en apprennent un peu sur l’histoire de cette montagne. On apprend par exemple qu’un peu plus bas, d’où l’on est et où on voit une jeune forêt de conifères, il a 50 ans, le glacier s’étendait jusque-là. Le glacier a pour ainsi dire disparu à la base de la montagne. Le sentier où l’on passe, on y voit que la vie y retrouve doucement sa place et que de jeunes conifères y poussent. C’est même incroyable que ces arbres poussent dans ce tas de roches.

Au pied de la montagne, on y voit un « petit lac » avec des fragments de glacier. On y voit également le glacier Angel. Son nom lui vient du fait que sa forme rappelle les ailes d’un ange. Mais, le plus beau c’est lorsqu’on regarde plus dans la vallée, dans la direction qu’on a stationné notre voiture. Les couleurs y sont magnifiques. C’est un de mes coups de coeur de ce voyage et une très bonne surprise.

Mon 2e arrêt de la journée a été les chutes Athabasca (et non Arthabaska comme on connaît à Victoriaville). Les chutes ont une hauteur de 23 mètres et ils ont le plus grand débit d’eau des 4 parcs Nationaux des Rocheuses. À part voir l’eau s’engouffrer dans la pierre et d’attendre le bruit de celle-ci, j’ai trouvé cela ordinaire. C’est que la vue n’y est pas à son meilleur, on se trouve très près de celle-ci et pratiquement au-dessus. C’est loin d’être l’idéal pour y prendre des photos. Mais, comme les chutes sont accessibles pratiquement depuis le stationnement, un petit arrêt d’une dizaine de minutes n’est pas mauvais et cela fait différent des lacs et des montagnes du parc.

La visite du jour aura certainement été le champ de glace Columbia. … lire la suite.

Bien que la distance de cette journée soit moyenne avec moins de 800 km, en temps, c’est une longue journée. La route de Whislter (route 99 nord) jusqu’à la route 97 est très très sillonneuse. Et la vitesse y est réduite. La vitesse moyenne doit être dans les 60 km/h avec des virages sous les 30 km/h. On y traverse de nombreux ponts qui ne permettent pas de rencontrer d’autres voitures. Et on longe à quelques reprises des falaises qui n’ont parfois aucun garde-fou à ma grande surprise, je l’avoue. Même si le terrain à notre droite se trouve 30 mètres plus bas!

Une fois sur la route 97, je me suis dirigé vers 100 Mile House pour prendre la route 24 qui se trouve un peu avant ce village. J’ai opté par ce chemin pour aller à Jasper. Car, le temps passait très vite et qu’il me restait beaucoup de kilométrage à faire et ne voulant pas arriver trop tard à Jasper, cela me semblait être la meilleure solution. Je craignais d’arriver trop tard à Jasper et de ne pas avoir d’emplacement sur le camping. Avoir eu plus de temps, j’aurais opté pour la route 97 sud pour passer à Kamloops. À ce qu’on m’a dit, à mon retour au Québec, que c’est très beau se coin et le paysage est assez désertique.

Pour revenir au chemin emprunter, la route dans son ensemble se fait assez bien. Bien que la route 24 semble moins importante sur la carte, elle se fait assez bien et la vitesse y est raisonnable (70-80 km/h). J’ai pu faire le plein d’essence une fois rendu à Little Fort sur la route 5 nord. La route 5 ne pose également pas de problème. Le défaut que j’y rapproche est la difficulté à y dépasser les véhicules lourds qui y sont présents, vu la rareté des zones à doubles voies et même dans les côtes. Et souvent, il a plusieurs véhicules lourds chargés de bois qui se suivent.

Côté paysage sur ces routes, on y voit … lire la suite.

Le jour 11 fût la plus petite journée de route de ce voyage. Un maigre 140 km à fait. Mais, un magnifique 140 km. L’un des plus beaux avec la Promenade des Glaciers à Jasper. Le plus long de cette journée aura été d’attendre après le traversier, ne sachant pas trop à quelle heure ce dernier partait je suis arrivé à 9 heures et le Queen of Coquitlam ne partait qu’à 10 heures. J’avais l’horaire des traversiers, mais je n’ai pas trop compris comment elle fonctionnait. Cette fois-ci le navire avec une capacité de 1500 passagers et de 360 véhicules et bien sûr une cafétéria, arcade, boutique de souvenirs… comme tous les autres. La distance parcourue entre Departure Bay et Horseshoe Bay est de 30 miles nautique et on passe près que de 2 autres île, l’île Gabriola et l’île Bowen.

Contrairement à ma première traversée (Tsawwassen – Swartz Bay), la température dans le détroit de Georgia. Le vent y est froid, mais cela est peut-être dû au fait qu’il soit plus tôt que la première fois. C’est en voyant la côte que le décor change et devient grandiose. La vue des montagnes Rocheuses avec ses pics enneigées, de l’eau depuis le traversier est magnifique. Et nous fait oublier le froid!

Une fois rendu à terre, comme toujours la circulation y énorme au départ, vu que tout le monde descend. Mais, cela diminue rapidement, car contrairement à l’arrivée à Swartz Bay, il a plus d’une destination. On peut descendre et aller à West Vancouver ou se diriger vers le nord vers Whistler, ce que je ferais. C’est là que le plus beau commence. La route Sea to Sky (route 99) nous offre des décors de toute beauté. La route longe l’océan Pacifique et à notre droite, c’est les montagnes rocheuses. On voit au loin, la couleur bleu dans l’océan que laisse l’eau fondu par les glaciers. C’est vraiment impressionnant et vaut le détour! La vue y est excellente, mais la route elle est en construction sur plusieurs grande portion. Avec les jeux Olympiques de Vancouver en 2010, la route reliant Vancouver et Whistler a besoin d’être élargie et c’est ce qu’il faut en se moment, il ajoute une 2e voie. Les haltes présentes lors de mon passage, servaient alors aux gros camions pour la construction. Donc, impossible pour m’y moi de prendre des photos de ce paysage féerique.

Comme tout allait bien et j’allais pas arriver trop tard à Whistler, je pouvais me permettre d’arrêter voir les chutes de Shannon Falls, tout près de Squamish. … lire la suite.

Bien que l’île de Vancouver peut sembler petite, elle fait tout de même 460 km de longueur et sa largeur varie de 50 à 80 km. Et elle a quelques sommets de plus de 2000 m et qui sont enneigées. Comme la route y est relativement étroite par endroit, que la vitesse n’y est pas très élevé par moment, les déplacements y sont relativement assez long d’un endroit à un autre. Le temps passe plus vite que les kilomètres parcourus.

Mon objectif de cette journée était d’aller dormir à Tofino, de dormir sur le bord de l’océan Pacifique. Dans l’ensemble la route pour se rendre à Tofino, c’est bien fait à part quelques ennuis pour faire le plein d’essence. En parlant d’essence, il n’y a aucun poste d’essence entre Port Alberni et Tofino (le plus près serait à Ucluelet). C’est environ 85 km. Sinon, pour le reste du trajet fait sur l’île, il n’y a aucun problème de ce côté.

Rendu à Tofino, j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que tous les terrains de camping étaient tous plein. Même les campings qui n’ont pas de douche dans le parc National du Pacific Rim étaient tous pleins. C’est 7-8 terrains de camping! Ce fût une grande déception pour moi, car c’est quelque chose que j’avais prévu de faire dès le début de ce voyage. J’aurais aimé y rester quelques nuits et profiter de la plage de l’île.

Je venais de faire près 6800 km … lire la suite.

La route entre Hope et Vancouver se fait très bien. C’est que 140 km qui sépare les 2 villes. Une fois rendu à Vancouver, je me dirige vers Grouse Mountain pour aller voir la ville dans haut. Avec l’aide de mon GPS et les indications clairs, je m’y rend sans problème. Après avoir payer pour le stationnement, je vais à l’admission pour enfin voir la magnifique ville de Vancouver. C’est pas donné (31,75 $ + taxe), mais depuis le temps que je veux voir Vancouver, cela en veut le détour. Une fois l’admission régler au faut patienter. Il n’y a que 2 téléphériques relie le bas de la montagne au haut de la montagne. Le départ se font à tous les demi-heure. Le téléphérique atteint une altitude de 1128 mètres. En marchant, j’ai atteint le sommet le plus rapproché à 1250 m d’altitude, dans l’espoir de mieux voir la ville. Malheureusement pour moi, malgré le beau ciel bleu, complètement dégagé, la vue de la ville était difficile. Il y avait toujours ce petit voile blanc qui recouvrait Vancouver. Comme c’est souvent le cas (et à ce qu’on me dit, même en hiver), il y avait du brouillard au dessus de la ville. Donc, bien que le vue était très bonne sur la ville, rien n’était clair sur la ville. Déçu certes, mais au moins j’aurais enfin vu Vancouver.

Après être descendu de la montagne, temps limité dû au parcomètre, je me dirige vers le Stanley Park, le parc des Vancouvérois comme il dise. Très beau parc situé sur une île situé entre Vancouver et West Vancouver. De là, la vue y est très magnifique et ce pour un maigre 2 $ de l’heure pour le stationnement. Seul hic, c’est que les places de stationnements sont très rare. Mais, la petite pause pour manger est apprécié.

Une fois la pause terminé, j’indique au GPS que je veux voir la Place du Canada, ensuite le General Motors Place (le domicile des Canucks – LNH) et que je veux me rendre au traversier. Le GPS me donne la route et tout va bien. Mais, il ne m’indique pas à chaque fois que je suis rendu à l’arrêt. Je passe donc tous les arrêts intermédiaires pour me rendre au traversier. Il m’a joué un vilain tour, mais bon ce n’est pas si grave. Le chemin qu’il me fait emprunter, gâche un peu la beauté de Vancouver. La route est rempli de câble électriques qui surcharge le « ciel ». C’est vraiment horrible. Mais, c’est câble sont utile, car ils servent pour un autobus électrique. Utile, mais horrible.

Rendu au traversier de Tsawwassen … lire la suite.

La transcanadienne (route 1) passe par les parcs National de Yoho et le parc National des Glaciers. J’aurais aimé allé voir le lac Émauraude, mais comme je voulais être le plus près possible de Vancouver le lendemain, pour prendre le traversier, j’ai sauté cet arrêt. De plus, j’ai trouvé que la signalisation de ce coin n’aidait pas. Les indications sont données qu’une fois arrivé à destination, donc trop tard… Bien que l’on soit dans les rocheuses, la route y est plat. Le route passe dans le bas de la vallée. Contrairement au train qui passe dans des tunnels, la route contourne les montagnes. Les « tunnels » qu’on traverse, sont plus tôt des « abris » contre les éboulements. Il est donc toujours possible de voir dehors à sa gauche lorsqu’on se dirige vers l’ouest.

Deuxième déception de la journée, je n’ai pas trouvé le chemin pour aller voir le barrage hydro-électrique de Revelstoke. J’ai vu de nombreuses indications, mais j’en ai probablement manqué une et cela a été à oublier. Au lieu de revenir sur mes bas, j’ai préféré continué pour aller voir la région Okanagan.

J’emprunte alors la route 97 pour aller vers Penticton, ensuite la route 3A pour aller à Keremeos qui se veut la capitale des kiostes fruitiers. Remonte ensuite par la route 3 vers Princeton… Finalement, j’ai quitté la région Okanagan sans avoir rien vu de spécial. J’ai pas vu de vergers, pas vu de plantations, bref j’ai été extrêmement déçu et encore plus à mon retour. Sachant que ce détour m’a fait raté quelque chose de beau, le canyon Thompson (route 1 entre Savana et Lytton) et cette région plus aride. Je compare le détour que j’ai fait à ce que l’on voit dans les Appalaches en Estrie au Québec. C’est beau, mais rien d’extra. J’ai probablement pas emprunter le bon chemin pour voir cette région, car tout le monde dit que c’est beau… Et moi, j’ai trouvé le passage de Penticton à Princeton très long et ennuyant.

Pour ce qui est de la route entre lac Louise jusqu’à Kelowna cela descend le 3/4 du temps. La perte d’altitude entre celle-ci est de 1200 mètres. Dans les environs de Penticton, il a un très grosse côte qui monte pendant environ 20 km sans répit et qui nous fait gagner 1000 m d’altitude pour atteindre une auteur de 1700 m au-dessus du niveau de la mer. À partir de ce secteur, j’ai vu de nombreux véhicules en surchauffe. La qualité de la route est dans son ensemble très bien et à plusieurs endroits la route avec été refait à neuf lors de mon passage. … lire la suite.

Comme hier pour le lac Louise, mon premier arrêt se fessa au lac Moraine. Comme le célèbre lac, à ce dernier, on doit arriver très tôt pour éviter les foules. (Y aller avant 10 h ou après 17 h) Le lac Moraine est situé à 12 km du village de Lake Louise, il se trouve un peu plus au sud du lac Louise. Pour plusieurs ce lac est encore plus beau que le lac Louise et je dois avouer qu’ils n’ont pas tard. L’eau y est encore plus turquoise que le lac Louise, l’eau y est plus belle. Mais, les montagnes environnantes n’ont pas le même charisme que celui du lac Louise. Mais, un détour s’y impose que par la beauté de son eau. Plusieurs sentiers sillonnent le lac. J’ai parcouru le sentier qui longe le lac, sans m’aventurer plus loin. Le temps m’étant compté, je ne pouvais m’attarder trop longtemps. Un homme est venu me voir si je voulais faire une randonnée avec eux. Car, comme des grizzlis ont été vus, pour s’aventurer dans les sentiers, on doit être en groupe de 6 personnes.

Après avoir quitté le lac Moraine, j’ai pris de nouveau la promenade des Glaciers (route 93) pour aller plus au nord. Mon 2e arrêt su fut au Belvédère du Col-Bow et du lac Peyto. C’est le col routier le plus élevé des 4 parcs des rocheuses canadiennes avec une altitude de 2088 m au-dessus du niveau de la mer. Le lac Peyto est accessible très facile après seulement quelques minutes de marches. Le lac Peyto se trouve beaucoup plus bas que l’endroit où l’on est pour l’observer. Et c’est toujours aussi grandiose. Le lac à la forme d’une tête de loup. Contrairement aux autres lacs que j’ai vus, l’eau de ce dernier est bleu-blanchâtre. Ce qui le différé des autres lacs et en fait un autre incontournable.

3e arrêt de la journée, le canyon Mistaya. Le canyon se trouve à 10 minutes de marche de la route. L’eau s’est engouffrée dans la roche. Avec le bruit de l’eau, ce n’est pas l’endroit des plus reposants. Et en passant, cher parent, surveillez vos enfants. J’en ai vu les laissés si près de l’eau que s’y aurait tombé et vu la vitesse du courant, il aurait été difficile de les retrouver… prudence à cet endroit!

Sur la route, j’ai également fait 2 arrêts pour admirer les magnifiques lacs de Bow et le Mistaya. … lire la suite.

Comme je désirais, demeurez 3 nuits dans le parc National de Banff et voulant un camping avec des douches, je décidai alors de revenir sur mes pas pour alors dormir au camping Mont-Tunnel Village 1 à Banff. Mais, avant d’y, allez et n’étant pas loin du lac Louise, je commençai ma journée là. Comme, il est préférable d’arriver très tôt pour éviter les foules, aussi bien y allé immédiatement. Et ce fut un très bon choix, puisqu’il y avait peu de monde à mon arriver et il y avait de l’espace pour stationner, ce que je n’aurais pu avoir deux heures plus tard. Avec le peu de monde, c’était parfait pour y prendre des photos de cette merveille, le lac Louise. Cette eau turquoise avec ce fond avec montagne enneigée à son charme, il faut bien l’avouer.

Une fois mes nombreuses photos du lac prise, j’empruntai le petit sentier à droite de ce dernier équipé de mon appareil photo et d’eau. Normalement, il ne faut pas s’aventurer seul, mais étant seul, j’étais là pour voir du paysage et ce n’est pas ça qui allait m’arrêter. Et de toute façon, dans le secteur du lac Louise, on est jamais vraiment seul, car il a toujours d’autres personnes qui marchent pas tellement loin devant ou derrière soient. La première partie du sentier est pavé et longe le lac. Par la suite, le sentier monte en montagne, mais est dans son ensemble assez facile d’accès. Je dis assez facile, mais c’est là que je me suis rendu que je ne suis pas en forme. Le souffle me manque par moment, vu que ça monte assez souvent. Peut-être que l’altitude n’aide pas, vu que le village de lac Louise est à 1400 m au-dessus du niveau de la mer et le lac se trouve un peu plus haut.

Sur le petit sentier que j’ai pris on y voit deux lacs plus en hauteur que le lac Louise … lire la suite.

Plus on roule vers l’ouest, plus les prairies font place à des terres plus arides et les « vallons » font place à des collines. Vous verrez également quelques pompes à pétroles sur l’autoroute 1 en Alberta et en Saskachewan.

En direction de Calgary un peu après Medecine Hat, j’ai fait un arrêt à Brooks dans le but de voir l’aqueduc extérieur construit en 1912. Malheureusement, j’ai trouvé les indications difficiles et confuses et j’ai finalement quitté la ville sans l’avoir vu.

J’ai ensuite pris la direction vers Drumheller. Le paysage est encore une fois, fort différent du reste vu jusqu’ici. Les hoodoos (cheminées de fées) ont toujours leur charme. Cette région est également très riche en fossile de dinosaure. Selon les routes la limite de vitesse en Alberta peut variée de 80 km/h à 110 km/h.

Calgary… ville typique nord-américaine. Les routes y sont assez carrées. Et j’ai aimé avoir un GPS dans celle-ci pour mieux m’orienter. La tour de Calgary offre une belle vue sur la ville. J’y ai aimé la vue, mais je n’ai pas aimé laissé ma voiture sans surveillance dans la rue. L’endroit ne me semblait pas très sûr, vu le nombre de sans abri que j’ai croisé dans les rues en plein après-midi. C’est une réalité des grandes villes, mais je n’ai vraiment pas aimé voir ça et mon image de Calgary y est terni. En plus de savoir qu’ils sont plus de 2000 dans cet état. (Entendu à la radio ce qui ne m’a pas aidé également.)

Comme le temps passe très rapidement et que je veux coucher à lac Louise, j’enlève mon arrêt prévu au mont Tree Sisters à Canmore. Dès là, la vue y est magnifique. Les montagnes y sont majestueuses, les rivières sont turquoises… ah que c’est joli le parc National de Banff… … lire la suite.