Nouvelle-Écosse
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En fin de journée, après avoir soupé, j’ai décidé de quitter mon emplacement de camping pour aller faire le sentier nommé « Le Buttereau ». Ce dernier est une boucle de 1,9 km qui prend entre 40 et 50 minutes à parcourir. Selon le guide d’information, ce dernier raconte l’histoire des Acadiens, en plus de permettre l’observation des oiseaux et d’avoir une vue sur le golf du St-Laurent. Mais, surtout ce qui m’a attiré là, c’est qu’on y annonce de magnifiques couchers de soleil et comme il était près de 20 heures, cela serait le moment idéal pour y aller.

Le Buttereau

Lorsque je suis arrivé sur les lieux, il n’y avait qu’une femme qui promenait son chien. Des chiens en passant, j’en ai vu plusieurs lors de ce voyage. À défaut d’avoir des enfants, de nos jours les chiens ont remplacé ces petits amours. Bref, je l’ai croisé au début du sentier, mais moi j’arrivais et elle, elle avait fini d’y faire son petit tour. Le sentier commence par une longue et interminable pente à monter. Une fois là-haut, on a le choix de continuer ce sentier ou … lire la suite.

 



Après avoir été marcher en bordure du bassin Minas dans le parc provincial de Five Islands, j’ai repris la route à 8 h 07 en direction du Cap-Breton et pour être plus précis pour le terrain de camping de Chéticamp. Ne sachant pas trop à quelles heures j’allais y arriver, j’avais réservé 2 nuits à ce dernier avant d’entreprendre ce voyage pour être certain d’avoir de la place… et cela n’aurait vraiment pas été nécessaire. Mais bon, revenons au début de cette route qui mène au Cap-Breton. Dès mon départ, du parc provincial de Five Islands, je suis tombé sur une route en construction et j’ai dû y faire un autre 5 km de route sur gravier. Le mal étant fait la veille, ce n’est pas ces 5 km additionnels qui allaient rendre la voiture plus sale qu’elle l’était.

J’arrive ensuite assez rapidement sur la transcanadienne (autoroute 104) dans les environs de Great Village. Que dire de cette autoroute? C’est une belle autoroute où la vitesse permise est de 110 km/h et que, tout comme pour l’autoroute 1 au Nouveau-Brunswick, les haltes routières sont inexistantes. Le passage par Five Islands m’aura évité la section payante de l’autoroute comprise entre Oxford et Great Village (4 $ pour une auto). Pour l’autoroute, elle se fait assez bien, mais pour les véhicules en manque de puissance, sachez qu’il y a de bonnes côtes à monter avant d’arriver au Cap-Breton dans les environs de Barneys River Station, et ce, sur plusieurs kilomètres.

L’autoroute 104 se conclut au Canso Causeway … lire la suite.

Le camping David Laird Campground est situé à North Battleford en Saskatchewan. De tous les campings visités durant mon voyage, c’est le moins cher à 13 $ (sans électricité). Le camping offre également des emplacements avec les 3 services. La propreté laisse a désiré et les douches y sont gratuites.

Ce qui marquera mon passage ici, c’est le vent. Mon site était dépourvu d’arbres. Et au nord de mon emplacement, se trouvait un champ et le vent venait de là. Le vent était également très présent. J’ai pensé un moment que je ne réussirais jamais à monter ma tente, vu le nombre de pas que j’ai fait avec. Pas évident de monter une tente seule, avec un vent si fort. J’ai fini par bloquer une partie du vent, en déplacement ma voiture et en collant le plus possible la tente sur ce dernier. Même faire cuir le repas aura mis une éternité et le pire là-dedans c’est qu’il faisait beau.

Bien que le camping ne soit pas très cher, je vous recommande de passer droit. Le prix représente bien la valeur de se dernier.

Photos prisent le 29 juillet 2006:

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Cette journée aura été assez calme, la fatigue se faisant un peu sentir, les visites auront été moins longues. Et la météo pour la première fois du voyage aura été moins belle. Jusqu’ici, j’aurais eu droit à de beaux ciels bleus, mais pour cette dernière journée complète à Jasper, le ciel aura été plus gris avec une averse en fin d’après-midi (et dans la nuit). Mais, j’ai tout de même été voir quelques endroits, mais la motivation était un peu moins là et cela a probablement influencé mon opinion des endroits visités.

Premier arrêt de la journée, le canyon Maligne. C’est une étroite gorge de 50 mètres de profondeur. L’endroit est facile d’accès et il n’est pas nécessairement très long à voir. Après une vingtaine de minutes, on a pas mal fait le tour.

Deuxième arrêt de la journée, le lac Maligne. Le lac a une longueur de 22 km, mais vu sa forme, on ne peut le voir au premier coup d’oeil. Il est possible de faire une croisière sur le lac, mais je me suis contenté de le voir depuis la rive. Et des sentiers, ce n’est pas ça qui manque au lac Maligne. Je ne peux dire le nombre de kilomètres, mais ils doivent se rendre jusqu’à l’autre bout du lac. Par contre, contrairement au sentier que l’on voit au lac Louise, ceux-ci sont moins praticables. Les sentiers sont dans le bois et suivre le relief du sol, des racines d’arbres… c’est vraiment marcher dans le bois. J’ai marché un peu, mais je n’aimais pas trop ça. On n’est pas supposé marché seul et étant seul, je n’avais pas le choix si je voulais voir. Mais, contrairement au lac Louise ou au lac Moraine, il n’y a pas beaucoup de monde et on se trouve à être seul, sans réellement personne devant soit ou derrière. La crainte de voir un ours et l’épuisement se faisant sentir, je dois avoir marché 20-30 minutes avant de revenir sur mes pas. Mais, j’ai tout de même eu la chance de voir un petit chevreuil passer à un mètre de moi sur le sentier que j’avais emprunté. Ce lac en vaut probablement la peine et avoir été deux, j’en aurais probablement profité plus.

De retour vers Jasper, j’ai fait un arrêt au lac Medecine pour y prendre des photos. Le décor s’y prête très bien pour ceci. Le lac avec quelques tables de pique-niques se trouve tout juste au bord de la route. Le lac Medecine alimente l’un des plus importants réseaux fluviaux souterrains de l’Amérique du Nord (Guide des Montagnes).

Une fois près de Jasper, j’ai été voir les lacs Annette et Edith. Ce sont deux petits lacs bordés de plages sablonneuses où il est possible de se baigner. Un petit sentier pavé permet de faire le tour du lac Annette. Il en prend près d’une demi-heure pour en faire son tour. Tout comme les autres lacs de la région, l’eau y est turquoise. Depuis le lac Annette, on y a une bonne vue sur le mont Pyramid. Son nom provient de sa forme et la montagne atteint les 2766 mètres d’altitude.

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La 13e journée de ce voyage, et la première journée de visite à Jasper, a commencé au mont Edith Cavell. Comme les foules y sont présentes, j’ai suivi les conseils du guide des montagnes et je suis arrivé tôt. (Arriver avant 10 h ou après 15h de préférence.) C’était assez désert et c’était très bien ici. Le mont Edith Cavell culmine à 3368 mètres et son nom souligne la mémoire de l’infirmière en chef anglaise de l’hôpital de la Croix-Rouge à Bruxelles.

Une fois arrivée, il suffit d’emprunter un petit sentier pas tellement long (10-15 minutes) pour pouvoir atteindre le pied de la montagne. Tout au long du sentier, des écriteaux nous en apprennent un peu sur l’histoire de cette montagne. On apprend par exemple qu’un peu plus bas, d’où l’on est et où on voit une jeune forêt de conifères, il a 50 ans, le glacier s’étendait jusque-là. Le glacier a pour ainsi dire disparu à la base de la montagne. Le sentier où l’on passe, on y voit que la vie y retrouve doucement sa place et que de jeunes conifères y poussent. C’est même incroyable que ces arbres poussent dans ce tas de roches.

Au pied de la montagne, on y voit un « petit lac » avec des fragments de glacier. On y voit également le glacier Angel. Son nom lui vient du fait que sa forme rappelle les ailes d’un ange. Mais, le plus beau c’est lorsqu’on regarde plus dans la vallée, dans la direction qu’on a stationné notre voiture. Les couleurs y sont magnifiques. C’est un de mes coups de coeur de ce voyage et une très bonne surprise.

Mon 2e arrêt de la journée a été les chutes Athabasca (et non Arthabaska comme on connaît à Victoriaville). Les chutes ont une hauteur de 23 mètres et ils ont le plus grand débit d’eau des 4 parcs Nationaux des Rocheuses. À part voir l’eau s’engouffrer dans la pierre et d’attendre le bruit de celle-ci, j’ai trouvé cela ordinaire. C’est que la vue n’y est pas à son meilleur, on se trouve très près de celle-ci et pratiquement au-dessus. C’est loin d’être l’idéal pour y prendre des photos. Mais, comme les chutes sont accessibles pratiquement depuis le stationnement, un petit arrêt d’une dizaine de minutes n’est pas mauvais et cela fait différent des lacs et des montagnes du parc.

La visite du jour aura certainement été le champ de glace Columbia. … lire la suite.

Bien que l’île de Vancouver peut sembler petite, elle fait tout de même 460 km de longueur et sa largeur varie de 50 à 80 km. Et elle a quelques sommets de plus de 2000 m et qui sont enneigées. Comme la route y est relativement étroite par endroit, que la vitesse n’y est pas très élevé par moment, les déplacements y sont relativement assez long d’un endroit à un autre. Le temps passe plus vite que les kilomètres parcourus.

Mon objectif de cette journée était d’aller dormir à Tofino, de dormir sur le bord de l’océan Pacifique. Dans l’ensemble la route pour se rendre à Tofino, c’est bien fait à part quelques ennuis pour faire le plein d’essence. En parlant d’essence, il n’y a aucun poste d’essence entre Port Alberni et Tofino (le plus près serait à Ucluelet). C’est environ 85 km. Sinon, pour le reste du trajet fait sur l’île, il n’y a aucun problème de ce côté.

Rendu à Tofino, j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que tous les terrains de camping étaient tous plein. Même les campings qui n’ont pas de douche dans le parc National du Pacific Rim étaient tous pleins. C’est 7-8 terrains de camping! Ce fût une grande déception pour moi, car c’est quelque chose que j’avais prévu de faire dès le début de ce voyage. J’aurais aimé y rester quelques nuits et profiter de la plage de l’île.

Je venais de faire près 6800 km … lire la suite.