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Jour 3 – Des chutes Beulach Ban au sentier l’Acadien

La Cabot Trail [1]

Le jour 3 (14 juillet 2008) de mon voyage en Nouvelle-Écosse,  c’est commencé à 8 heures lorsque je m’y suis levé après une bonne nuit de sommeil. Après avoir déjeuné et m’être préparé pour cette nouvelle journée, je suis parti vers 9 heures pour me rendre aux chutes Beulach Ban. Celles-ci se trouvant environ à mi-chemin dans le parc des Hautes-Terres-du-Cap-Breton allaient séparent ma visite du parc en 2. En y allant, j’ai vu 2 orignaux traverser le chemin comme rien n’était, et ce, à 9 h 45 dans la section indiquée comme risquée sur la Cabot Trail. On monte également 2 bonnes côtes (mont French et le mont MacKenzie) pour s’y rendre, mais celles-ci sont encore pires pour revenir. Les monter se fait à 50 km/h tout comme pour les descentes, où il faut rétrograder de vitesse pour ne pas polluer inutilement et user les freins.

Baie Pleasant [2]

La section de la Cabot Trail entre Chéticamp et Baie Pleasant est fort intéressante à conduire et offre de magnifiques points d’observation. Pour avoir fait, le reste de la route jusqu’à Ingonish, toute la beauté de la Cabot Trail,se trouve sur la côte du golf du St-Laurent, le reste étant relativement plat.

Chutes Beulach Ban [3]

Pour revenir à cette journée, mon premier arrêt du jour a été les chutes Beulach Ban. On se rend aux chutes en empruntant un petit chemin de 2 km en gravier avec notre véhicule. Le chemin est bien aménagé, mais demeure étroit par endroits. Une fois au bout du chemin, seulement quelques minutes à pied nous permettent d’atteindre les chutes. Une fois, les photos prisent des chutes, je suis reparti cette fois en revenant vers Chéticamp.

Le Lone Shieling [4]

Le 2e arrêt de la journée a été au Lone Shieling. Le Lone Shieling est un abri de pierre rustique qui servait de refuges aux bergers et parfois à une partie du troupeau. Cet abri est facile d’accès depuis le stationnement et il est possible d’aller à l’intérieur de ce dernier. Une quinzaine de minutes suffisent pour faire le tour du sentier en boucle. On y retrouve également un bâtiment avec des toilettes à chasse d’eau… aussi bien en profiter, car celles-ci ne sont pas disponibles à tous les sentiers.

Le sentier du ruisseau MacIntosh [5]

Une fois ma visite du Lone Shieling, j’ai repris la route pour aussitôt m’arrêter au ruisseau MacIntosh. Le sentier de 2,8 km, c’est fait aussi rapidement dans mon cas et m’a semblé sans intérêt. Le sentier offre une vue sur des cascades et sur une vieille forêt de feuillus. Mais, bon j’y ai jeté un oeil, car il est rapide à faire, car j’aurais pu passer ce dernier sans rien manqué.

Ensuite j’ai été pour emprunter le sentier alternatif au Fishing Cove qui est beaucoup plus court, 4 km contre 16 km pour le sentier original. Ce dernier se faisant en 5 et 6 heures me semblait trop long pour le temps dont je disposais. C’est pourquoi que j’ai cru que le sentier le plus court serait une bonne idée. Après, y avoir fait « quelques » pas, j’ai reviré de bord. Étant, le seul véhicule de stationner là, je ne risquerais pas de croiser personne et comme le sentier me semblait difficile d’accès et trop sauvage, j’ai préféré ne pas m’y aventurer au risque de croiser un ours sur mon chemin. Avoir été 2, j’aurais aimé faire ce sentier, mais là je craignais le pire. Cela sera pour une autre fois…

J’ai repris ensuite la Cabot Trail en direction du camping et je croisé de nouveau un orignal et cette fois-ci à 12h45, comme quoi il faut être prudent sur cette route même en plein jour. J’ai également fait la quasi-totalité des points d’observation sur cette route entre Big Intervale et Chéticamp. Et je me suis arrêté à un de ceux-ci pour y manger mon sous-marin. Le temps de manger et il a eu une petite averse de 5 minutes.

Chéticamp depuis le sentier l'Acadien [6]

Après avoir mangé une bouchée, je me suis mi à la recherche du sentier l’Acadien, qui semblait être dans les environs du kioste d’information. Ce dernier se trouvant finalement à côté du camping. Je dis finalement à côté du camping, car l’entré du camping se trouvant d’un côté de la route et l’information de l’autre côté, mais le camping se trouvant des 2 côtés, car selon les emplacements on passe sous la Cabot Trail pour atteindre notre site qui se trouve près de l’information… et il m’aura fallu 2 jours pour m’en rendre compte.

La Grande Falaise depuis l'Acadien [7]

Le départ de la boucle du sentier l’Acadien est loin d’être clair également. J’ai cherché beaucoup pour me rendre compte qu’il part près de l’entrée du bureau d’information. Et dès le départ, le sentier monte et monte longtemps. Ce sentier long de 9,6 km se fait en environ 3 heures et demie et offre une vue panoramique de la côte et de la vallée. Déjà qu’il faisait 30 degrés ce jour-là, avec cette marche en forêt, en montagne, nul besoin de spécifier que j’avais très chaud et le vent était d’une rareté décourageante. Avant d’atteindre le sommet, on ne voit rien d’autre que du bois, mais dans haut la vue est bonne sur le golf du St-Laurent, sur Chéticamp et sur la Grande Falaise. Je m’attendais par contre à mieux, mais c’était tout de même bien. Le sentier de retour est plus agréable que l’aller, car en plus d’être en forêt, ce dernier longe en bonne partie un petit ruisseau et le retour est environ 1 km plus court que l’aller. La fin du sentier se trouve, à une extrémité du camping, dans le secteur du sentier le trou de saumons.

Le Chemin du Buttereau [8]

Au retour à mon emplacement de camping, j’ai repris ma voiture pour aller faire le Chemin du Buttereau en partant du point 5 (Le Buttereau) que j’avais vu la veille. Le Chemin du Buttereau raconte l’histoire des Acadiens et ce dernier aurait une vue panoramique… que je n’ai pas vu. Qu’est-ce qu’il a dire sur ce sentier? Pas grande chose à part que j’ai vue des « piquettes ». C’est qu’il avait 5 familles qui vivaient là avant la création du parc et un piquet a été installé avec leur nom de famille où leur maison était située. Pour les maisons, il ne reste plus rien de celle-ci peut-être quelques roches, mais il faut le savoir. Ce sentier m’a semblé tellement sans intérêt que je ne l’ai pas fait en entier. J’ai vu l’emplacement des 2 familles LeBlanc, de la famille LeBrun et de la famille Deveau, mais j’ai arrêté à celle-ci. La dernière famille, la famille Chiasson se trouvant un peu plus loin.

De retour au camping, j’ai fait un petit 2 km de vélo et comme le temps était incertain j’ai préféré ne pas m’aventurer sur le sentier le trou aux Saumons, un des seuls sentiers autorisés aux bicyclettes. Sans compter que je n’ai pas de casque, ce dernier étant obligatoire en Nouvelle-Écosse (de même qu’au Nouveau-Brunswick en passant).

L'intérieur d'un abris du campin de Chéticamp [9]

Vu les risques de pluies, j’ai choisi d’aller faire mon souper dans l’un de ces bâtiments prévus à cet effet. Comme le bâtiment le plus près de moi était déjà emprunter par une famille d’asiatique, j’ai été à celui de l’autre rue. J’ai bien fait d’aller manger là, car de 17 h 30 à 18 h 30, il a mouillé. Pour manger, ce bâtiment était parfait. C’était grand et en plus il avait un évier pour y faire sa vaisselle. Le temps de faire la vaisselle, la pluie était terminé. Et je pus ensuite retrouver mon emplacement et commencer à me préparer pour le départ du lendemain.

À part quelques mouches fatigantes, des suisses pas assez peureux à mon goût et l’eau de la douche instable, je n’ai rien à redire contre ce camping de Chéticamp. C’est une destination idéale pour toute la famille!

Toutes les photos prises cette journée-là sont disponibles ici. [10]

À venir jour 4 détour à Meat Cove, arrêt à Ingonish Beach.