Le jour 11 fût la plus petite journée de route de ce voyage. Un maigre 140 km à fait. Mais, un magnifique 140 km. L’un des plus beaux avec la Promenade des Glaciers à Jasper. Le plus long de cette journée aura été d’attendre après le traversier, ne sachant pas trop à quelle heure ce dernier partait je suis arrivé à 9 heures et le Queen of Coquitlam ne partait qu’à 10 heures. J’avais l’horaire des traversiers, mais je n’ai pas trop compris comment elle fonctionnait. Cette fois-ci le navire avec une capacité de 1500 passagers et de 360 véhicules et bien sûr une cafétéria, arcade, boutique de souvenirs… comme tous les autres. La distance parcourue entre Departure Bay et Horseshoe Bay est de 30 miles nautique et on passe près que de 2 autres île, l’île Gabriola et l’île Bowen.

Contrairement à ma première traversée (Tsawwassen – Swartz Bay), la température dans le détroit de Georgia. Le vent y est froid, mais cela est peut-être dû au fait qu’il soit plus tôt que la première fois. C’est en voyant la côte que le décor change et devient grandiose. La vue des montagnes Rocheuses avec ses pics enneigées, de l’eau depuis le traversier est magnifique. Et nous fait oublier le froid!

Une fois rendu à terre, comme toujours la circulation y énorme au départ, vu que tout le monde descend. Mais, cela diminue rapidement, car contrairement à l’arrivée à Swartz Bay, il a plus d’une destination. On peut descendre et aller à West Vancouver ou se diriger vers le nord vers Whistler, ce que je ferais. C’est là que le plus beau commence. La route Sea to Sky (route 99) nous offre des décors de toute beauté. La route longe l’océan Pacifique et à notre droite, c’est les montagnes rocheuses. On voit au loin, la couleur bleu dans l’océan que laisse l’eau fondu par les glaciers. C’est vraiment impressionnant et vaut le détour! La vue y est excellente, mais la route elle est en construction sur plusieurs grande portion. Avec les jeux Olympiques de Vancouver en 2010, la route reliant Vancouver et Whistler a besoin d’être élargie et c’est ce qu’il faut en se moment, il ajoute une 2e voie. Les haltes présentes lors de mon passage, servaient alors aux gros camions pour la construction. Donc, impossible pour m’y moi de prendre des photos de ce paysage féerique.

Comme tout allait bien et j’allais pas arriver trop tard à Whistler, je pouvais me permettre d’arrêter voir les chutes de Shannon Falls, tout près de Squamish. … lire la suite.




Bien que l’île de Vancouver peut sembler petite, elle fait tout de même 460 km de longueur et sa largeur varie de 50 à 80 km. Et elle a quelques sommets de plus de 2000 m et qui sont enneigées. Comme la route y est relativement étroite par endroit, que la vitesse n’y est pas très élevé par moment, les déplacements y sont relativement assez long d’un endroit à un autre. Le temps passe plus vite que les kilomètres parcourus.

Mon objectif de cette journée était d’aller dormir à Tofino, de dormir sur le bord de l’océan Pacifique. Dans l’ensemble la route pour se rendre à Tofino, c’est bien fait à part quelques ennuis pour faire le plein d’essence. En parlant d’essence, il n’y a aucun poste d’essence entre Port Alberni et Tofino (le plus près serait à Ucluelet). C’est environ 85 km. Sinon, pour le reste du trajet fait sur l’île, il n’y a aucun problème de ce côté.

Rendu à Tofino, j’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que tous les terrains de camping étaient tous plein. Même les campings qui n’ont pas de douche dans le parc National du Pacific Rim étaient tous pleins. C’est 7-8 terrains de camping! Ce fût une grande déception pour moi, car c’est quelque chose que j’avais prévu de faire dès le début de ce voyage. J’aurais aimé y rester quelques nuits et profiter de la plage de l’île.

Je venais de faire près 6800 km … lire la suite.

La transcanadienne (route 1) passe par les parcs National de Yoho et le parc National des Glaciers. J’aurais aimé allé voir le lac Émauraude, mais comme je voulais être le plus près possible de Vancouver le lendemain, pour prendre le traversier, j’ai sauté cet arrêt. De plus, j’ai trouvé que la signalisation de ce coin n’aidait pas. Les indications sont données qu’une fois arrivé à destination, donc trop tard… Bien que l’on soit dans les rocheuses, la route y est plat. Le route passe dans le bas de la vallée. Contrairement au train qui passe dans des tunnels, la route contourne les montagnes. Les « tunnels » qu’on traverse, sont plus tôt des « abris » contre les éboulements. Il est donc toujours possible de voir dehors à sa gauche lorsqu’on se dirige vers l’ouest.

Deuxième déception de la journée, je n’ai pas trouvé le chemin pour aller voir le barrage hydro-électrique de Revelstoke. J’ai vu de nombreuses indications, mais j’en ai probablement manqué une et cela a été à oublier. Au lieu de revenir sur mes bas, j’ai préféré continué pour aller voir la région Okanagan.

J’emprunte alors la route 97 pour aller vers Penticton, ensuite la route 3A pour aller à Keremeos qui se veut la capitale des kiostes fruitiers. Remonte ensuite par la route 3 vers Princeton… Finalement, j’ai quitté la région Okanagan sans avoir rien vu de spécial. J’ai pas vu de vergers, pas vu de plantations, bref j’ai été extrêmement déçu et encore plus à mon retour. Sachant que ce détour m’a fait raté quelque chose de beau, le canyon Thompson (route 1 entre Savana et Lytton) et cette région plus aride. Je compare le détour que j’ai fait à ce que l’on voit dans les Appalaches en Estrie au Québec. C’est beau, mais rien d’extra. J’ai probablement pas emprunter le bon chemin pour voir cette région, car tout le monde dit que c’est beau… Et moi, j’ai trouvé le passage de Penticton à Princeton très long et ennuyant.

Pour ce qui est de la route entre lac Louise jusqu’à Kelowna cela descend le 3/4 du temps. La perte d’altitude entre celle-ci est de 1200 mètres. Dans les environs de Penticton, il a un très grosse côte qui monte pendant environ 20 km sans répit et qui nous fait gagner 1000 m d’altitude pour atteindre une auteur de 1700 m au-dessus du niveau de la mer. À partir de ce secteur, j’ai vu de nombreux véhicules en surchauffe. La qualité de la route est dans son ensemble très bien et à plusieurs endroits la route avec été refait à neuf lors de mon passage. … lire la suite.

Comme hier pour le lac Louise, mon premier arrêt se fessa au lac Moraine. Comme le célèbre lac, à ce dernier, on doit arriver très tôt pour éviter les foules. (Y aller avant 10 h ou après 17 h) Le lac Moraine est situé à 12 km du village de Lake Louise, il se trouve un peu plus au sud du lac Louise. Pour plusieurs ce lac est encore plus beau que le lac Louise et je dois avouer qu’ils n’ont pas tard. L’eau y est encore plus turquoise que le lac Louise, l’eau y est plus belle. Mais, les montagnes environnantes n’ont pas le même charisme que celui du lac Louise. Mais, un détour s’y impose que par la beauté de son eau. Plusieurs sentiers sillonnent le lac. J’ai parcouru le sentier qui longe le lac, sans m’aventurer plus loin. Le temps m’étant compté, je ne pouvais m’attarder trop longtemps. Un homme est venu me voir si je voulais faire une randonnée avec eux. Car, comme des grizzlis ont été vus, pour s’aventurer dans les sentiers, on doit être en groupe de 6 personnes.

Après avoir quitté le lac Moraine, j’ai pris de nouveau la promenade des Glaciers (route 93) pour aller plus au nord. Mon 2e arrêt su fut au Belvédère du Col-Bow et du lac Peyto. C’est le col routier le plus élevé des 4 parcs des rocheuses canadiennes avec une altitude de 2088 m au-dessus du niveau de la mer. Le lac Peyto est accessible très facile après seulement quelques minutes de marches. Le lac Peyto se trouve beaucoup plus bas que l’endroit où l’on est pour l’observer. Et c’est toujours aussi grandiose. Le lac à la forme d’une tête de loup. Contrairement aux autres lacs que j’ai vus, l’eau de ce dernier est bleu-blanchâtre. Ce qui le différé des autres lacs et en fait un autre incontournable.

3e arrêt de la journée, le canyon Mistaya. Le canyon se trouve à 10 minutes de marche de la route. L’eau s’est engouffrée dans la roche. Avec le bruit de l’eau, ce n’est pas l’endroit des plus reposants. Et en passant, cher parent, surveillez vos enfants. J’en ai vu les laissés si près de l’eau que s’y aurait tombé et vu la vitesse du courant, il aurait été difficile de les retrouver… prudence à cet endroit!

Sur la route, j’ai également fait 2 arrêts pour admirer les magnifiques lacs de Bow et le Mistaya. … lire la suite.

Le camping Mont-Tunnel Village I est situé dans le parc national de Banff en Alberta. Le site offre 618 emplacements sans électricité. Pour des sites avec électricité, il faut aller au camping Mont-Tunnel Village II ou Village III. En 2006, il m’en a coûté 24$ par nuit. Les rues sont asphaltées. L’endroit est semi-boisé. Les sites sont bien dégagés, mais on ne voit pas réellement nos voisins dans arrière vu la forêt assez présente. Les douches y sont gratuites et elles fonctionnent à l’aide d’un bouton poussoir.

Photos prisent le 21 juillet 2006

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Le lac Moraine est situé dans le parc national de Banff. Il est situé à 14 km du village de Lake Louise et il est situé plus à l’Est que le plus célèbre lac d’Alberta. Le lac Moraine est situé à une altitude de 1 884 mètres. La couleur turquoise du lac est due à la suspension dans l’eau de fines particules minérales produites par l’érosion glaciaire. Son eau est plus turquoise et je dirais même plus belle que celle du lac Louise. Mais, son décor est moins enchanteur. Mais, il vaut le détour tout autant. Et comme pour le lac Louise, il est préférable d’arriver tôt pour éviter les foules.

Comme le lac Louise, ce dernier est rempli de sentier. Cependant, certains sentiers doivent être pris en groupe de 6 lorsque la présence de Grizzly a été signalé. Cela aura été le cas lors de mon passage.

Fait à signaler, le lac Moraine aura été illustré sur les billets de vingt dollars canadiens de 1969 et 1979.

Photos prisent le 21 juillet 2006:

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Comme je désirais, demeurez 3 nuits dans le parc National de Banff et voulant un camping avec des douches, je décidai alors de revenir sur mes pas pour alors dormir au camping Mont-Tunnel Village 1 à Banff. Mais, avant d’y, allez et n’étant pas loin du lac Louise, je commençai ma journée là. Comme, il est préférable d’arriver très tôt pour éviter les foules, aussi bien y allé immédiatement. Et ce fut un très bon choix, puisqu’il y avait peu de monde à mon arriver et il y avait de l’espace pour stationner, ce que je n’aurais pu avoir deux heures plus tard. Avec le peu de monde, c’était parfait pour y prendre des photos de cette merveille, le lac Louise. Cette eau turquoise avec ce fond avec montagne enneigée à son charme, il faut bien l’avouer.

Une fois mes nombreuses photos du lac prise, j’empruntai le petit sentier à droite de ce dernier équipé de mon appareil photo et d’eau. Normalement, il ne faut pas s’aventurer seul, mais étant seul, j’étais là pour voir du paysage et ce n’est pas ça qui allait m’arrêter. Et de toute façon, dans le secteur du lac Louise, on est jamais vraiment seul, car il a toujours d’autres personnes qui marchent pas tellement loin devant ou derrière soient. La première partie du sentier est pavé et longe le lac. Par la suite, le sentier monte en montagne, mais est dans son ensemble assez facile d’accès. Je dis assez facile, mais c’est là que je me suis rendu que je ne suis pas en forme. Le souffle me manque par moment, vu que ça monte assez souvent. Peut-être que l’altitude n’aide pas, vu que le village de lac Louise est à 1400 m au-dessus du niveau de la mer et le lac se trouve un peu plus haut.

Sur le petit sentier que j’ai pris on y voit deux lacs plus en hauteur que le lac Louise … lire la suite.

Le téléphérique de Banff nous fait gravir le mont Sulphur. Ce dernier est situé à 4 km de Banff, dans le parc National de Banff en Alberta. Au lieu d’emprunter le téléphérique, il est possible d’emprunter un sentier difficile de 5,5 km pour gravir les 650 mètres d’altitude supplémentaire. Le téléphérique nous amène à 2 281 mètres d’altitude. Une fois rendu à cette hauteur, il est possible d’aller encore plus haut en parcourant un chemin de bois, ayant 375 marches et une longueur d’un kilomètre pour atteindre le Pic Sanson (2 337 m d’altitude) (Le lieu historique de la Station-d’Étude-des-Rayons-Cosmiques-du-mont-Sulphur pour être plus précis.). Le Pic Sanson a été nommé en honneur de celui qui l’a escaladé de 1 à 2 fois par semaine pendant 30 ans pour y effectuer des études de températures et ce bien avant l’arrivée du téléphérique. Le téléphérique est composé de petites cabines pouvant accueillir un maximum de 4 personnes. Vous êtes seul? Vous pouvez alors faire le trajet seul. Celui-ci parcourt 1 560 m et d’une inclinaison de 51% en 8 minutes. Au sommet, on y retrouve les 2 plus hauts restaurants du Canada, le Summit Café et la Panorama Dining Room en plus bien sûr d’avoir un boutique souvenir.

À 2000 mètres d’altitude la couche d’ozone semble moins épaisse et il est préférable de bien se crémer. Car, même en y allant à 16 heures, j’ai rougi pas mal. De là haut, la vue est magnifique sur le village de Banff , son terrain de golf et le hôtel de Banff Springs sans oublier les magnifiques montagnes environnantes.

Photos prisent le 20 juillet 2006:

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Le lac Louise est situé dans le parc national de Banff en Alberta. Le lac est situé à 7 km du village de Lake Louise (au sud-ouest). Le lac Louise est situé à une altitude de 1731 mètres. Le lac a une longueur de 2,4 km et largeur de 1,2 km. La couleur turquoise du lac est due à la suspension dans l’eau de fines particules minérales produites par l’érosion glaciaire. Les eaux du lacs, je jette dans la rivière Bow. Son nom fait référence à la princesse Louise, duchesse d’Argyll, quatrième fille de la reine Victoria. On y trouve sur de ces rives, l’un des plus beaux hôtels d’Alberta, le Fairmont Château Lake Louise. On y voit à l’autre extrémité du lac dans les montagnes le glacier Victoria.

Pour éviter les foules, il est préférable d’arriver tôt. Plusieurs sentiers partent du lac Louise et ceux-ci nous amène entre autre à 2 petits lacs situé un plus haut en altitude, le lac Miroir et le lac Agnes.

Photos prisent le 20 juillet 2006:

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L’autoroute est en voie double sur pratiquement toute sa longueur au Manitoba. Mais, ce n’est pas toujours le cas en Saskachewan. Par contre, de nombreuses sections d’autoroute sont en construction pour en faire une véritable autoroute. Lorsque la voie est double la limite de vitesse y est de 110 km/h, tandis qu’en voie simple la limite de vitesse descend à 100 km/h. La route passe également par quelques villages. La vue est typique des Prairies. Tout est vallonné et pour voir les « véritables prairies« , il faut quitter la transcanadienne. C’est là qu’on voit que des champs, il en a à perte de vue en Saskachewan. C’est véritablement joli et parfois presque surréaliste. Avec le vent, les champs semble se transformer en mer, vu l’effet de « vagues ». Bizarre comme effet, mais joli.

Mais, quitter la transcanadienne, c’est quitter la route principale. C’est se retrouver isolé. Car, les villages sont très éloigné les un des autres et par le fait même les postes à essences sont pratiquement absent. Et compter pas trouver de l’essence super (91 octane) dans ces petits villages. Parfois, pour réduire la distance entre les routes perpendiculaires, il sera préférable d’emprunter ces chemins de graviers, sans jamais quitter les yeux sur l’aiguille du réservoir d’essence.

C’est beau certes, mais j’ai été déçu de mon détour à St-Victor, car il a absolument rien à voir. Le paysage est différent, mais pour le temps perdu, cela ne compensait pas le trajet effectué. Par contre, la région des Badlands (mauvaises terres) qui commence dans les environs de Willow Bunch semblent fort intéressante. Mais, mon temps limité et surtout la crainte de manqué d’essence m’a poussé à quitté le plus rapidement possible cette région pour retrouvé la transcanadienne. Les prairies c’est beau… mais cela fini par être long. … lire la suite.