La transcanadienne (route 1) passe par les parcs National de Yoho et le parc National des Glaciers. J’aurais aimé allé voir le lac Émauraude, mais comme je voulais être le plus près possible de Vancouver le lendemain, pour prendre le traversier, j’ai sauté cet arrêt. De plus, j’ai trouvé que la signalisation de ce coin n’aidait pas. Les indications sont données qu’une fois arrivé à destination, donc trop tard… Bien que l’on soit dans les rocheuses, la route y est plat. Le route passe dans le bas de la vallée. Contrairement au train qui passe dans des tunnels, la route contourne les montagnes. Les « tunnels » qu’on traverse, sont plus tôt des « abris » contre les éboulements. Il est donc toujours possible de voir dehors à sa gauche lorsqu’on se dirige vers l’ouest.

Deuxième déception de la journée, je n’ai pas trouvé le chemin pour aller voir le barrage hydro-électrique de Revelstoke. J’ai vu de nombreuses indications, mais j’en ai probablement manqué une et cela a été à oublier. Au lieu de revenir sur mes bas, j’ai préféré continué pour aller voir la région Okanagan.

J’emprunte alors la route 97 pour aller vers Penticton, ensuite la route 3A pour aller à Keremeos qui se veut la capitale des kiostes fruitiers. Remonte ensuite par la route 3 vers Princeton… Finalement, j’ai quitté la région Okanagan sans avoir rien vu de spécial. J’ai pas vu de vergers, pas vu de plantations, bref j’ai été extrêmement déçu et encore plus à mon retour. Sachant que ce détour m’a fait raté quelque chose de beau, le canyon Thompson (route 1 entre Savana et Lytton) et cette région plus aride. Je compare le détour que j’ai fait à ce que l’on voit dans les Appalaches en Estrie au Québec. C’est beau, mais rien d’extra. J’ai probablement pas emprunter le bon chemin pour voir cette région, car tout le monde dit que c’est beau… Et moi, j’ai trouvé le passage de Penticton à Princeton très long et ennuyant.

Pour ce qui est de la route entre lac Louise jusqu’à Kelowna cela descend le 3/4 du temps. La perte d’altitude entre celle-ci est de 1200 mètres. Dans les environs de Penticton, il a un très grosse côte qui monte pendant environ 20 km sans répit et qui nous fait gagner 1000 m d’altitude pour atteindre une auteur de 1700 m au-dessus du niveau de la mer. À partir de ce secteur, j’ai vu de nombreux véhicules en surchauffe. La qualité de la route est dans son ensemble très bien et à plusieurs endroits la route avec été refait à neuf lors de mon passage. … lire la suite.




C’est finalement, le 28 juillet 2005 que je suis parti la première fois en voyage en solo. La valise pleine de bagages et tout le nécessaire pour manger et dormir pour cette aventure. Prenant tout mon courage, je suis parti avec comme objectif de dormir à Dégelis au Québec. Pour une première « longue route », j’en aurais probablement assez de ses 400 kilomètres…

Après seulement une demi-heure de route, je me suis dit: « Wow, je le fais vraiment. Je pars vraiment seul! ». Pis, j’ai reviré de bord… Bien sûr que non, j’ai continué. Mais, je me surprenais moi-même d’être parti loin de « mon monde » pour un endroit que j’avais jamais visité et qui plus est dans une langue que je ne méprise pas, l’anglais. Être parti une première fois au Québec, j’aurais pu au moins avoir une référence et me débrouillé vu que la langue ne saurait pas un problème, mais là c’est loin d’être certain. Le Nouveau-Brunswick a beau être la seule province canadienne officiellement bilingue cela ne signifie pas que partout il a des gens bilingue. J’ai tout de même continuer ce défi personnel, en me disant que cela serait des souvenirs inoubliables et que j’allais voir des choses incroyables.

La route parcourue au Québec … lire la suite.

En route pour l’ÃŽle-du-Prince-Édouard est le premier (petit) voyage que j’ai effectué seul. Je suis parti de Victoriaville le 28 juillet 2005 et je suis revenu chez moi le 1 août. J’aurais pu revenir quelques jours plus tard, mais avec le mauvais temps à l’horizon, j’ai choisi le chemin du retour au lieu de prendre le temps de bien visiter… la suite expliquera mieux le retour rapide. Mais, bon toute histoire à un commencement, alors commençons par le début.

Avant d’entreprendre ce voyage, je n’avais jamais fait de grand route en étant le chauffeur. Le plus loin que j’avais été c’est à Richelieu, où j’ai acheté ma voiture un an plus tôt. Et ce n’est même pas à 150 km de chez moi. Je m’étais donc jamais rendu jusqu’à Montréal, c’est pour tout dire. Je n’ai jamais eu de problème a faire beaucoup de route, mais comme passager. En tant que conducteur est-ce que ce serait le cas? J’espérais que cela ne me causerait pas trop de problème, car l’objectif était d’un jour aller à Vancouver (fait en 2006).

Ce voyage vers l’ÃŽle-du-Prince-Édouard, je l’ai fait littéralement sur un coup de tête … lire la suite.